Notre refrain

Le Bruit de la Conversation est un collectif d’éducation populaire et d’expérimentation locale créé en 2016 sous la forme d'une association collégiale. Le collectif regroupe des salarié·es et bénévoles issu·es de disciplines variées : architecture, urbanisme, sociologie, économie sociale, animation, etc. 

 

Nous sommes convaincu·es qu'une transition écologique et démocratique ne peut se faire qu'avec les habitant·es, usager·es et actrices et acteurs locaux. La mobilisation et l'implication citoyenne sont des composantes inhérentes à nos pratiques et le point de départ de nos projets.

Ensemble nous voulons agir pour une appropriation de nos territoires en lieux de vie conviviaux, singuliers, solidaires et résilients, où les espaces communs sont envisagés comme des opportunités pour faire ensemble et expérimenter le partage. 

 

Notre objectif est donc de renforcer le pouvoir d’agir des acteur·rices et habitant·es d’un territoire tout en leur permettant de s’approprier leur environnement. 

Nos principes d'actions

 

PROMOUVOIR LA COOPÉRATION

L’association a été créée à partir d’un questionnement commun sur la fabrique de nos territoires et d’une envie d’agir ensemble. Nous considérons que nos actions ne peuvent fonctionner que parce qu’elles sont collectives. La coopération et l’intelligence collective nourrissent nos projets, favorisent une multiplicité de points de vue et permettent de créer une force collective à partir d’intérêts communs.

 

DÉMOCRATISER LES SAVOIRS

Considérant que tout·e citoyen·ne est porteur·se de savoirs et d’expériences, nous proposons des espaces de conversation et d’expérimentation afin de valoriser les connaissances de chacun·e par le « faire ensemble ». Nous déployons ainsi des outils ludiques d’éducation populaire pour permettre à tou·te·s de s’exprimer, d’échanger et de se questionner. 

 

RENFORCER LE POUVOIR D'AGIR

Nous nous appuyons sur une démarche participative et conviviale permettant aux usager·es d’être acteur·rices de leur territoire, de s’exprimer et de prendre part aux projets, du diagnostic jusqu’à la réalisation. Nous prônons ainsi l’horizontalité et l’autogestion comme sources d’émancipation individuelle et collective.

 

VALORISER LES RICHESSES LOCALES

À travers notre démarche, nous voulons mettre en lumière les spécificités de chaque lieu, ses usages, les besoins et envies de celles et ceux qui le pratiquent. En opposition au principe de la table rase, nous partons des ressources disponibles, qu’elles soient humaines, matérielles ou culturelles pour aboutir à des projets sur mesure qui soient cohérents, réalistes et réalisables. Le réemploi, le fait main, la réhabilitation ou l’occupation temporaire constituent nos moyens d’actions privilégiés. 

QUESTIONNER PAR L'EXPÉRIMENTATION

L’expérimentation est pour nous une manière de mettre à l’épreuve les espaces, questionner leurs modes de production ainsi que les usages et comportements qui en résultent. Nous partons du principe que nos espaces ne doivent pas être figés mais doivent avoir la capacité d’évoluer pour être appropriables par toustes et s’adapter aux évolutions de nos sociétés. Nous accordons donc une grande place à la construction et à l’occupation transitoire. À travers des micro-interventions, des installations ou l’organisation d’événements, nous voulons impulser de nouvelles dynamiques, préfigurer des usages ou des organisations, tester de nouveaux possibles.